Après de loooongues heures de route, de paysages traversés sans s'arrêter, le continent frigorifique du Kryzak, la faune et la flore découvertes en Orhark, Maxx arriva à Durnambul, dans le début de soirée.
Les villageois, autant les paysans que les hautes instances, furent pétrifiés par ce bruit écrasant et omniprésent dans les ruelles de la cité. 

-Que se passe t-il ? 
-AAAAAAHHHHHH ....
-Maman, maman, rega ... Viens, là, on rentre !


Tout les villageois réagirent plus ou moins de la même manière, ils étaient apeurés, l'Inconnu se présentaient à eux. 
Maxx s’arrêta dès lors qu'il franchit les portes de la cité.Il sortit l'avis qu'il avait trouvé sur l'arbre à quelques kilomètres de Jéricho, dans le Midwar, ainsi que sa feuille de route. Apparemment il était arrivé à bon port. 

- Bon Dieu que j'ai soif, elle est ou la taverne ici !? 
Il prit quelques secondes pour consulter sa carte, avança au pas, et vu au loin une auberge, il s'y rendit donc ...

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Rebeca rattrapa assez vite Thornald. Elle l'appela:
-Monsieur!! S'il vous plaît attendez-moi.

Quand Thornald se retourna pour la voir elle était en pleure. Il s'arrêta.
-Pourquoi vous pleurez? Vous êtes un bandit qui a volé de l'argent à un homme après l'avoir passé à tabac. Vous n'êtes pas une victime.
-Je... je ne voulais pas.... Ils... ils m..m'ont obliger à le faire. S...Si je perds l'argent ils vont me faire du m..mal.
-Vous mentez, ils ont dit que vous étiez leur chef.
-Oui,... ils disent ça à.. à tout le..le monde. Comme ça je ne p..peux pas m'en...m'enfuir.

Rebeca sanglota de plus belle et elle porta ses mains à son visage. Ce geste avait découvert son avant-bras.Il était couvert de bleus et Thornald le remarqua.

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- Très bien attends moi ici, je reviens dans quelques heures ! Dit-il à Rebeca.

Sur le chemin menant au casino, Thornald repensait aux bleus qu'il avait vu sur l'avant-bras de Rebeca. Il se dit, qu'il fallait vraiment être une sous-merde pour s'en prendre à plus faible que soi et qui plus est à plusieurs. Mais bon, lui qui avait écumé les mers, savait qu'il y avait des hommes bons pendant que d'autre se complaisait à se rouler dans la médiocrité. 
Les hommes que côtoyait Rebeca faisait malheureusement partie de la seconde catégorie. 

Ambiance :  https://www.youtube.com/watch?v=cpbbuaIA3Ds

Une fois au casino, Thornald déterminé, joua comme un dieu, rien ne lui résista, il mit à mal tout les jeux et finit par faire péter la banque. Thornald avait de quoi s'acheter tout Durnambul s'il le désirait.

Il alla revoir Rebeca et lui offrit le triple de ce qu'elle attendait. Il se dit qu'avec ça, elle pourrait refaire sa vie. Ensuite il partit rejoindre le Redwind et trouva la meilleure cache pour planquer les 3/4 de son butin en prenant soin de vérifié qu'il n'avait pas été suivit.

Suite :
https://saint-of-honor.forumsrpg.com/t613-cote-valgorienne#11270

Rebeca fût agréablement étonné de voir Thorald revenir avec autant d'argent.
Elle le remercia avec les larmes aux yeux et le pris même dans ces bras pour lui montrer sa reconnaissance.

Son plan avait marché bien mieux que ce qu'elle espérait. Finalement se frapper elle-même de façon à avoir des bleus était une bonne idée. Elle était sûr que ses ecchymoses avaient été le facteur qui avait pousser Thorald à l'aider.

Cet homme était décidément très intéressant. Elle ne savait pas comment il avait fait pour récupérer autant d'argent en si peu de temps mais une chose était sûr, il était bien plus efficace que les actuelles bandits avec lesquels elle traînait. 

Le seul problème était qu'elle ne savait pas s'il était assez fort pour la protéger si elle le rejoignait.
Elle se dit quand même qu'elle devait l'avoir à l'oeil, elle avait peut-être croisé la poule aux oeufs d'or et elle ne voulait pas louper cette chance. Elle savait qu'elle aurait un choix à faire avant la fin du tournoi.

Elle partit ensuite vers la rue marchande pour acheter de la nourriture et quelques armes pour les bandits de son groupe.

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Sanguis était partis de l'arène dès la fin du combat. En marchand dans les ruelles il entendit des personnes parler
"-J'ai perdu toutes mes économies sur cet idiot. J'ai bien envie de mettre un contrat sur sa tête.
-Ouais c'est clair. En plus juste avant le grand tournoi. Et dire que je le pensais favori."
Sanguis se dit que ces hommes n'avaient rien compris et qu'ils étaient vraiment idiots. Sorgal avait certes perdu mais tout avait été mis en oeuvre pour qu'il perde. Sanguis savait que l'organisateur avait fait cela en tout état de cause. En faisant perdre Sorgal sa côte baissait pour le tournoi à venir et ça l'arrangeait bien. Il allait certainement gagner son premier combat et les gens qui auront voter contre lui en masse perdront leur argent.

C'était les lois de l'arène, quand on voyait qu'un gladiateur gagnait des combats, on montait une légende autour de lui pour que les gens misent tous sur lui et une fois qu'ils étaient en confiance on faisait perdre ce gladiateur, ainsi on récoltait bien plus d'argent qu'on n'en avait perdu.

Sanguis le savait depuis le temps qu'il habitait la ville et ne misait jamais plus de 10 Yrons sur un combat. Ainsi il ne perdait rien.

Il repensa à la phrase de l'homme "un contrat sur sa tête".... c'était absurde. Simplement pour une simple défaite il voulait tuer un homme qu'il adulait 15 minutes avant.
Que se passerait-il quand lui raterait un contrat alors? Il savait que les gens ne le respectaient pas, ils le craignaient c'est tout mais ils le méprisaient et il le savait. Tout le village sera sûrement à sa poursuite le jour où il ratera une cible, il en était sûr.

Cette pensée le fit sourire et il s'en alla de la ville pour se reposer. Les jours à venir seraient fatigant il devait s'économiser.

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Le croiseur se dirigeait vers la capitale avec en son sein Spectre, enfermé aux cachots dans la soute.

- Dans quelle merde je me suis fourré moi... Pour des gens que je connais à peine. Tsss, crétin. Tu vas finir décapité, et t'auras même pas commencé ton rêve d'empire... Je te jure.

Le croiseur arriva à l'aéroport privé du Roi, proche de son palace. Le détenu y fut conduit et placé dans les geôles. Il n'y aurait pas de jugement, la sentence était déjà établie pour ce qui s'était passé. Fuite, mise à mort de soldats de l'empire, couverture d'un traitre assassin...

La nuit tomba et passa. Le jour suivant, la porte de la cellule s'ouvrit. On venait déjà chercher Spectre pour purger sa peine en place publique.

[musique d'ambiance: https://youtu.be/F0wwqE1h1Vc ]

Les gardes le sortirent de sa prison, dans une ambiance lugubre. Le couloir était sombre au possible, on n'y voyait pas à 1 mètre. Le cortège avança lentement vers la sortie. La lumière fit froncer les yeux du Berserker. Il se trouvait maintenant juste devant une longue allée, menant à une place publique. L'allée était entourée de gens, la place publique en était recouverte. Au centre trônait une guillotine, érigée en hauteur pour que la populace savoure cet instant. Au passage de Spectre, la foule lui lança des regards noirs, parfois même des projectiles. Une vague de haine l'entourait et l'accablait, il faisait parti des pestiférés de Durnambul dorénavant. Suite à cette histoire de dragon, l'Ordre du Feu purificateur avait pris en puissance. La peur engendrée par un tel cataclysme se nourrit avec auto-suffisance et se retourna à l'encontre de tous les pratiquants de magie. C'était d'ailleurs une troupe de l'ordre qui menait Spectre à l’échafaud. De grands feux étaient érigés tout le long de l'allée et sur la place publique, comme pour chasser la magie et purifier l'air.

- Bien... Je vois pas comment je vais m'en sortir cette fois. À moins que... Non, je ne peux pas.

Spectre chassa de son esprit l'idée de réveiller Neltharion, cela causerait beaucoup trop de morts innocentes. À mesure qu'il avançait, son coeur palpitait, il touchait à la fin de son aventure.

- Tout ça pour ça... Quitter Torgal, vivre reclus, chassé par son peuple à travers les continents... Cible de braconniers en tout genre. Faire un tournois, se révéler au grand jour, aider de parfaits inconnus... Pour finir ici. Tssss.

La haine de Spectre croissait. Le groupe arriva à l'échafaud et positionna Spectre sur l'appareil, sous la guillotine. Un membre de l'Ordre commença un discours.

- Mes chers amis, voyez cette immondice. Cette bête incontrôlable, emplie de magie destructrice. Sous vos yeux aujourd'hui il sera jugé et tué, pour prouver que nous pouvons vaincre ces abominations de la nature. Regardez comme ces malfaisants ont mis à sac la ville, notre espace aérien et tués le champion du tournois !

Spectre fronça les sourcils. Ces paroles l'enfonçaient de plus en plus dans sa haine. Il s'adressa à l'homme:

- Tu regretteras tes paroles un jour.

- Je ne crois pas, je suis le représentant de Dieu, et il n'accepte pas les gens comme toi.

Spectre fut plaqué contre la goule-rote où devait reposer son cou. Il n'avait plus qu'à patienter pour que la lame tombe, une fois le discours de l'homme fini...

Un grand fracas se fit entendre parmi la foule. Une lueur aveuglante apparue, personne n'y vit plus rien.
Dans cet aveuglement général, un jeune homme élancé bondit sur l'échafaud et brisa les chaines de Spectre par un sort de glace intense. Spectre surpris demanda qui il était, et ce qui se passait.

- Ne t'inquiètes pas, je vais nous sortir de là !

Il posa la main sur l'épaule de Spectre et tout deux disparurent comme par magie.