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Maïko demanda à Thornald de la laisser le temps que sa colère passe, elle le rejoindrait plus tard. L'Elfe partit en ville récolter quelques informations, elle erra un bon moment dans la rue principale tout en écoutant les potins des passants. Petit à petit, elle apprit que de puissants hommes d'affaire assisteraient au tournoi des 13. Il paraîtrait même, que certains seraient déjà installés en ville.
 Puis Maïko décida de se rendre au bureau des affaires en cours dont Thornald lui avait fait part.

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Thornald retrouva assez rapidement la chef des brigands ivrognes de l'auberge. Cela faisait un moment maintenant qu'il la suivait, quand elle s'arrêta devant le stand de poissons, il se dit que c'était le moment d'agir. Il la salua poliment ainsi que le marchand de poisson.

- Bien le bonjour, Messieurs Dame ! Quelle belle journée ne trouvez-vous pas ?
Le charisme de Thornald rendait un peu jaloux, le poissonnier qui avait accosté le premier l'Elfe et cela amusée beaucoup cette dernière. A présent Thornald avait réussi à mobiliser l'attention sur lui.

- Charmante dame ! Je vois à votre magnifique regard que votre choix s'est porté d'abord sur cet Uriblanc. Thornald faisait diversion avec sa main gauche en pointant de son index l'étale du poissonnier, tandis que de sa main droite, il essayait de sonder les poches de l'Elfes à la recherche des 10.000 Yrons.

- C'est un poisson assez goutu ! A condition, que vous le fassiez en marinade et pour cela il faut aimer le poisson cru ! Thornald eut beau chercher il ne trouvait rien.
A ce moment il vit la besace de l'Elfe et tout devint clair, une tel somme ne pourrait se transporter dans les poches, il continua donc ses boniments.

- Par contre ça ! 
*Désignant un autre poisson*
Alors ça, voilà un poisson qui vous conviendrez, vous pouvez le pocher, le poêler ou encore le braiser, il tient parfaitement la cuisson accompagnez-le de speculos et vous aurez un mariage parfait combinant sucré salé. Thornald vit que l'Elfe commencée à se sentir mal, la recette ne lui convenait pas trop, puis il poursuivit

- Ou si vous préférez un poisson plus commun, vous avez devant vous une belle truite. 
Thornald prit délicatement la main de Rebeca et déposa le poisson mort dedans. 
Vous sentez cette texture, regardez son oeil gluant et brillant signe de fraîcheur, sentez-moi cette bonne odeur du large ! 
L'Elfe pâlit d'un coup, toutes ces odeurs de poisson confondues commençait à lui faire tourner la tête.

- Mais ça n'a pas l'air d'aller ma p'tite dame ?
Vous avez la nausée ? Très bien, il n'y a plus qu'une seule chose à faire dans ce cas !
Bouchez-vous le nez, fermez les yeux et pensez profondément que vous êtes entrain de déguster une succulente et volumineuse...ratatouille...

S'en était trop à ces mots Rebeca se pencha sur le côté pour rendre son repas.
C'était le moment, Thornald en profita pour échanger le contenue de la besace avec la truite. Il laissa le soin au marchand de s'occuper de l'Elfe et s'en alla d'un pas pressé.

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Rebeca prit un peu de riz, quelques fruits et légumes secs et quelques autres vivres qui pouvaient permettre de tenir pour de longs voyages. Elle achetait tout à prix réduit en faisant des sourires aux commerçants et elle épargnait ainsi souvent beaucoup de l'argent que le groupe récoltait.

Les bandits qui l'accompagnaient ne prévoyaient jamais la pourriture de la nourriture et se retrouvaient souvent sans rien à manger avant qu'elle n'arrive dans leur groupe.
Elle avait rendu cette bande bien plus organisé depuis son arrivée. Elle avait réussi à donner son avis tout en leur faisant croire que c'était le leur. Elle repensa à cela pendant ses achats et s'imagina ce qu'elle pourrait faire avec Thornald.


Une fois ses achats finis, elle fît en sorte de cacher plus de 20 000 Yrons dans sa "trousse de maquillage". C'est tout ce qu'elle avait trouvé pour que les hommes de la bande ne se doutent pas qu'elle avait une cachette.
Elle retourna ensuite au camp avec l'argent restant, elle leur ferait croire comme d'habitude que le reste était passé dans les achats. Bien évidemment un homme l'aida à porter les vivres et les armes qu'elle avait acheté.